Le travail en équipe n’est pas toujours chose aisée.Pour éviter les tensions ou les arrangements informels, il est nécessaire de poser des règles de fonctionnement mais aussi de proposer des outils qui favorisent une vision commune de l’activité ou d’un projet.
Le TAG est un exemple d’outil au service de la dynamique collective pour visualiser un projet, une activité, une organisation. Le moyen, pour chacun, d’avoir les repères nécessaires au sein d’une équipe.
Quels en sont les objectifs et le contenu ?
Objectifs du TAG
TAG signifie « journée » en allemand, ce qui renvoie aux notions de programme, d’actualité, d’organisation. Il représente un graphe, donc une expression, un message, pictural ou non.
Le TAG en entreprise a pour objectifs de :
👉présenter les informations nécessaires à la conception, la mise en œuvre, le suivi, l’analyse et l’évaluation d’une activité ou d’un projet ;
👉contribuer à une vision partagée des éléments par l’équipe concernée et non uniquement par un manager ou un chef de projet ;
👉 être un support visuel pour des réunions (points d’avancement, revues de projet, réunion d’analyse et de résolution de problèmes) ;
👉 susciter des idées, des suggestions, de la créativité face à une situation problématique ou tout simplement pour lancer un projet ;
👉 constituer un référentiel, un fil conducteur pour le déroulement d’une activité ou d’un projet puis servir de modèle (dans la forme) et de comparaison (dans le contenu) pour des activités ou projets ultérieurs.
Le TAG pourrait donc être assimilé à un tableau de bord mais en fait, il est bien plus que cela.
Contenu d’un TAG
Même si c’est à chaque manager avec son équipe que revient la composition du TAG, les éléments de base suivant pourront y figurer :
👉 Un descriptif sommaire de l’activité ou du projet : Objectifs (SMART), synthèse du cahier des charges ;
👉 Un tableau matriciel de répartition des responsabilités entre les membres de l’équipe ;
👉 Un contrat de groupe, charte de fonctionnement évoquant des principes de vie en équipe ;
👉 Un schéma, type mapping ou logigramme ou encore diagramme fléché, reprenant les grandes phases de l’activité ou du projet ;
👉 Un tableau de planification, en utilisant par exemple un diagramme de GANTT ;
👉 Un tableau d’avancement des tâches : on pourra utiliser par exemple, la méthode KANBAN en répartissant les actions en trois grandes colonnes : « à faire », « en cours », « réalisé » selon leur degré d’avancement ;
👉 Un tableau de bord avec des indicateurs-clés de performance (KPI) sans oublier un tableau des états des ressources et de consommation du budget;
👉 Un tableau blanc permettant à chaque membre de pouvoir apporter sa contribution, des idées ou un questionnement en lien avec l’activité ou le projet ;
👉 Un espace d’échanges sous la forme simple de questions/réponses ;
👉 Un espace dédié aux aspects Qualité : résultats de relevés de conformité ou audit de vérification ;
👉 Un espace dédié aux comptes-rendus de réunion.
Nous pourrions ajouter des maquettes, une interface dynamique avec le client, ou encore un espace dédié à l’analyse et la résolution de problèmes, des fiches de préparation d’action, des états de production, de stocks, d’heures de travail, des fiches d’analyse de risques, etc…
Toutefois, on évitera que la profusion d’outils gène l’exploitation des données ce qui reviendrait à aboutir à l’inverse des objectifs visés par le TAG.
Xavier-Régis Pellereau, Président EACSIS Sas
MAJ Janvier 2024
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